Fin de la « Grande étape de 75,5 km
Tous les coureurs ont la même pensée en tête : le plus dur est passé …
A 7 heures du matin, 19 coureurs avaient abandonné en cours d’étape. Les autres sont rentrés tout au long de la nuit, offrant un spectacle émouvant sur la ligne d’arrivée. Des réactions en tout genre : de la joie souvent, bien sur, mais aussi de la fierté, des larmes ou juste de l’incrédulité d’avoir enfin terminé. Le tableau poétique d’une longue file de lampes frontales guidées par un laser vert au milieu du désert constitue définitivement le moment phare de cette course, l’instant suspendu qui reste dans la mémoire de tous coureurs et organisateurs.
Le tour de force que constitue cette étape ne concerne pas seulement les coureurs. Du côté de lorganisation également, la mobilisation est totale pour une étape de nuit. Un rayon laser guide les coureurs, qui sont équipés de bâtons lumineux et de fusées de détresse. Les médecins et les contrôleurs sont placés sur six CP tout au long du parcours. Comme les coureurs, ils passeront une nuit blanche, rythmée par le passage des deux hélicos très sollicités. Aujourd’huihui plus que jamais, la gestion de course est un véritable challenge. Certains souhaitent courir dune traite, tandis que dautre préfèreront profiter des trois derniers CP pour se reposer et salimenter.
Les premiers, bien entendu, ne courent pas de nuit. Ils arrivent plus tôt que la masse des forçats des pistes. Cest le cas pour la marocaine Touda Didi, qui a mis un gros coup de massue sur la compétition féminine.
Sauf accident, elle devrait conclure cette semaine éblouissante par un titre bien mérité. L’écart de deux heures qu’elle a créé sur la poursuivante immédiate Simone Kayser semble insurmontable pour la luxembourgeoise, pourtant habituée de l’épreuve.
Du côté des hommes, les 16 minutes de retard dAl Aqra sur le Marocain Ahansal ne sont pas impossible à combler. Mais il faudra au Jordanien réaliser demain une course phénoménale tout en comptant sur une défaillance du leader, que rien ne vient annoncer. Mohamad, qui n’a montré aucune faiblesse durant la semaine se dirige donc tout droit vers la succession de son frère.
La journée de repos, qui ne mérite son nom que pour les premiers coureurs, permet de reposer les organismes, usés par des écarts de températures importants (35 degré de différence entre la nuit et le jour) et un parcours présenté par l’ensemble des coureurs comme « très compliqué ». Demain, c’est la journée du marathon classique, ultime épreuve avant une dernière étape en forme de « récréation ».
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ETAPE N°4 : BA HALLOU OUED AHSSIA 75,5 km –
Météo à 14h00 : 47,0 degrés et 11% dhygrométrie
C’est évidemment le plat de résistance de l’épreuve, la journée mythique que tout le monde attend ou redoute, 75,5 kilomètres pour se mesurer au désert, et surtout pour se mesurer à soi-même. Une météo plutôt clémente finalement a permis aux deux vagues de coureurs de partir avec le sourire. Deux vagues de départ espacées de près de 3 heures. C’est l’occasion pour les plus « lents » d’admirer la foulée des premiers et, souvent, de s’arrêter pour les applaudir.
Le tour de force que constitue cette étape ne concerne pas seulement les coureurs. Du côté de lorganisation également, la mobilisation est totale pour une étape de nuit. Un rayon laser guide les coureurs, qui sont équipés de bâtons lumineux et de fusées de détresse. Les médecins et les contrôleurs sont placés sur six CP tout au long du parcours. Comme les coureurs, ils passeront une nuit blanche, rythmée par le passage des deux hélicos très sollicités. Aujourdhui plus que jamais, la gestion de course est un véritable challenge. Certains souhaitent courir dune traite, tandis que dautre préfèreront profiter des trois derniers CP pour se reposer et salimenter.
Au niveau du parcours, on peut parler dune étape en deux phases. Une première particulièrement difficile avec une terrible montée à 25% par endroits et une fin de course très plate et rectiligne, qui devrait donner lieu à une belle passe darme entre les plus rapide.
A l’arrivée, pourtant, il n’y aura que des vainqueurs.
Signalons la nouvelle victoire d’étape du Jordanien Al Aqra, encore une fois suivi comme son ombre par le marocain Mohamad Ahansal. Cette longue étape, quil a gagné en 2006 face à Lahcen Ahansal, constituait sans doute sa plus belle chance de remonter au classement général.
Son attaque, comme hier, a été neutralisée par Mohamad, qui sannonce finalement, sauf défaillance majeure, comme en route pour le titre.
Témoignage de Patrick Craig (697), officier de police Irlandais : « je rêvais que je me battais avec Mohammed Ali, et ca ma réveillé; je me battais en fait avec ma tente !!».
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ETAPE N°4 : BA HALLOU OUED AHSSIA 75,5 km –
Météo
Au terme de la 3ème étape, le bivouac s’est installé au pied de la barrière de montagne du jebel El Oftal El Oftal.(25% de pente moyenne jusquau sommet). Main courante par endroit.
Les coureurs ont donc pu observer la montée de 1000 mètres sablonneuse qui les attend demain en guise d’ouverture de la grande étape de 75 kilomètres.
Mohamad Ahansal lève les yeux vers la montagne et parle de bou’ou, un monstre qui, dans la tradition orale marocaine, fait peur aux enfants. Comme tout le monde, il pense à demain …!!
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Etape N°3 : OUED EL JDAID / BA HALLOU 40,5 km –
Météo à 12h30 : 48 degrés / 11% dhygrométrie
le retour des dunes et des dunettes !
Le Jordanien Salameh Al Aqra a réussi à prendre quelques secondes en gagnant cette étape de 40km disputée sous une chaleur accablante. Au classement général, Mohamad Ahansal conserve la tête avec près de 17mn d’avance sur le Jordanien; l’espagnol AUBESO MARTINEZ Jorge est toujours sur le podium (3ème à 33mn du leader).
Chez les femmes, classement inchangé avec un tir groupé des Luxembourgeoises qui font course commune depuis le départ (KAYSER Simone, KAYSER Lis et LOOS Marie Louise) derrière l’intouchable DIDI Touda.
Communiqué de presse : une étape tout simplement magnifique, un décor à couper le souffle, en perpétuelle évolution. Le désert, ce n’est pas cette longue étendue monotone, loin de là.
Ici, on passe en quelques minutes des dunes de sable jaunes aux montagnes noires marbrées, d’un lac salé blanc aux pitons rougeâtres façon western spaghetti. On en prend plein les yeux. Les concurrents aussi, qui ont à peu près traversé aujourd’hui tout ce que le Sahara peut proposer comme relief.
Au départ de la course, ils n’étaient plus que 787 coureurs, tous un peu angoissés par la longueur de l’étape et la chaleur annoncée. Cela n’a pas dérangé le Jordanien Salameh Al Aqra (71) qui a choisi cette journée pour pousser Mohamad Ahansal (1) dans ses retranchements. Attaquant d’entrée, il a mené la course de bout en bout, emportant une belle victoire d’étape sans pour autant décrocher le marocain. « Nous avons joué au chat et à la souris », résume Mohamad, à l’arrivée.
L’espagnol Jorge Aubeso (622), qui s’est un peu perdu dans les dunes de lErg Denpa Ytouchay, termine en cinquième position, assez marqué par l’étape.
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ETAPE N°2 : ERG ZNAIGUI / OUED EL JDAID 38 km – 6 abandons au cours de la 1ère étape, dont celui du français SOBHI Nourredine sur désydratation et qui a du être évacué par hélicoptère sur le bivouac.
Météo à 12h00 : 40 degrés / 16% dhygrométrie
Tout le peloton est assommé par la formidable performance de Mohamed Ahansal lors de la 1ère étape, en arrivant en tête avec plus de 15mn d’avance sur ses poursuivants et bouclant l’étape de plus de 31km dont 13km de dunes en 2h31 !!
Le peloton s’est réveillé avec le sourire. Les (premières) dunes sont passées, et elles ont fait quelques dégâts dentrée (6 abandons), refroidissant au passage l’ardeur des plus novices. L’étape du jour, plus caillouteuse, a été avalée à la moyenne infernale de 13,5 km/h par la tête de la course, menée de bout en bout par le duo de favoris Mohamad Ahansal (1) et Salameh Al Aqra (71).
Sur la ligne d’arrivée, le Jordanien, apparemment satisfait de sa seconde position, rend hommage au marocain et déclare : « oui, oui, c’est lui le champion
». Mohamad le regarde, le remercie mais ne semble pas trop y croire : « la course est encore longue ! ».
Confirmation de la bonne forme de l’Espagnol Aubeso (622), qui décroche une très belle troisième place. Définitivement rassuré sur l’état de son genou, il se déclare désormais ouvertement candidat au podium.
Du côté féminin, Touda Didi continue d’afficher une belle forme. Première femme, elle a terminé à la 33ème place au classement mixte de létape.
Signalons que les coureurs ont traversé le village de Jdaid, ou grâce à la solidarité des coureurs et au travail de l’association EAUSOLEIL, une coopérative artisanale, une crèche et un dispensaire ont été construits en 2007. L’occasion de vérifier encore une fois que le Marathon des Sables n’est pas qu’une simple compétition !
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ETAPE N°2 : ERG ZNAIGUI / OUED EL JDAID 38 km –
Les Marocains Mohamed Ahensal et Didi Touda, vainqueurs de l’étape d’ouverture, annoncent d’ores et déjà la couleur en récidivant lundi lors de la 2e étape du 23e Marathon des sables, disputée sur 38 km entre Erg Znaigi et Oued El Jdaid (Sud d’Errachidia).
Ahensal a couvert la distance en 2h 49 mn 24 sec, surclassant le Jordanien Salameh Al Aqra (2h 50.38) et l’Espagnol Jorge Aubeso Martinez (2h 54.18). Le Marocain Aziz El Akad est entré quatrième (2h 55.13). Sur un terrain assez diversifié comprenant un peu de tous les obstacles naturels du désert, Al Aqra, aidé par son compatriote Mohammad Al Swaiti, a pris l’initiative dès les premiers kilomètres. Il a traversé le CP1 (12e km) en tête, suivi de près par un peloton composé notamment des Marocains Ahensal, Samir et Aziz Akhdar et Mustapha Aït Amar et l’Espagnol Aubeso Martinez. Au CP 2 (24è km), Al Aqra et Ahensal se sont détachés, mais le Jordanien a commencé à gagner des mètres sur le Marocain.
C’est près du village de Jdaid qu’Ahensal a renversé la situation, traversant le CP 3 (à 5 km de l’arrivée) en tête, suivi d’Al Aqra et d’Aubeso Martinez. Avec cette victoire, Ahensal porte à près de 18 minutes l’écart qui le sépare de son poursuivant immédiat. Al Aqra, lui, grimpe à la deuxième place, aux dépens du Marocain Samir Akhdar, qui a chuté à la 4e place après sa 5e position lundi. Aubeso Martinez a également profité de cette journée pour prendre la troisième place au classement général. « Les concurrents jordaniens (Al Aqra et Mohammad Al Swaiti) ont tenté de contrôler la course, ce qui m’a obligé de fournir plus d’effort pour reprendre la situation en main.
Rien n’est encore gagné et le Marathon n’est qu’à son début », a indiqué Ahensal à la presse. De son côté, Al Aqra s’est dit satisfait de sa deuxième place qui lui permet d’améliorer son classement au général, expliquant qu’il a tenté de prendre la tête de la course jusqu’à l’arrivée, mais Ahensal a fini par le rattraper. Chez les dames, Didi Touda a dominé les débats, signant un chrono de 3h 54.26. Elle est suivie de trois Luxembourgeoises, à savoir Simone et Lis Kayser et Marie Louise Loos, auteurs du même chrono (04h 30.55). Didi Touda domine largement le classement général à plus d’une heure d’écart avec Simone et Lis Kayser. « Je ne trouve toujours pas de résistance de la part des concurrentes.
Mais la course s’étale sur une semaine et je compte gagner de l’avance sur le classement général pour me mettre à l’abri de toute mauvaise surprise », a indiqué l’athlète marocaine. La 3e étape reliera ce mardi Oued El Jdaid et Ba Hallou sur une distance de 40,5 km.
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Titres de champion de la Réunion des 10km sur route 2008 pour Arnaud MOEL et Delphine DERAND
Départ en trombe de Jean Louis PRIANON sur le faux-plat descendant du début de parcours puis Arnaud MOEL revient et porte une attaque décisive vers le 4ème km; il ne sera plus rejoint car la partie finale l’avantage (faux plat montant avant d’arriver au stade Sarda Garigga de Saint-André)
à lire classements sur la page Championnat 10km à Saint-André 2008
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Entrée en matière coriace !
ERG CHEBBI / ERG ZNAIGUI 31,6 Km – 801 coureurs sur la ligne de départ de ce 23ème Marathon des Sables
dés le départ, 14 km de dunes, les plus hautes du Maroc … avec la traversée de l’erg Chebbi.
Tous les favoris au rendez-vous … avec Mohamed AHANSAL qui dynamite le peloton dès la 1ère étape (plus de 15mn d’avance sur le second !) et étonné de son succès « « je suis seul depuis 7ème kilomètre, cest sur que mon frère me manque, on avait le même rythme, mais je suis content de ma journée ».
Vous pouvez voir de nombreuses photos de l’édition 2005 avec les préparatifs, la course, la délivrance de l’arrivée et les dernières heures au Maroc … en cliquant sur Galerie Photos Marathon des Sables et suivre la course en direct en allant sur la page suivi du MDS 2008
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Communiqué presse n°1
29/03/2008 – Journée de contrôle –
Condition à 13h30 : 36,7 degré – 17% dhygrométrie
C’est au pied des imposantes dunes de Merzouga que la caravane du 23ème marathon des Sables sest installée. Un décor majestueux pour une course en forme de défi. Au menu de la semaine, 245 kilomètres de sables, de cailloux, de rêve, de vent et de sueur en autosuffisance alimentaire.
Mais avant de début des réjouissances, place à la journée de contrôle : contrôle du matériel de sécurité, contrôle médical, distribution des fusées de détresse et des dossards.
Nouveauté cette année, les coureurs sont équipés de puces qui permettent denregistrer automatiquement leur passage et leur chrono aux différents CP. L’édition sannonce difficile, à cause de la longueur record du trajet bien sur, mais aussi parce que le tracé impose dès demain la traversée des plus hautes dunes de sable du Maroc.
Une première étape de 31,6 kilomètres qui pourrait faire des dégâts dentrée. Pas de quoi démoraliser un bivouac tout heureux de se retrouver enfin au pied du mur … (de sable).
Les habitués se retrouvent, les nouveaux découvrent l’ambiance particulière de la caravane, ou se côtoient 32 nationalités, et à peu près tous les profils du monde, du policier au boulanger en passant par le psychiatre ou l’ancien de professionnel de football. Que la fête commence
Vous pouvez voir de nombreuses photos de l’édition 2005 avec les préparatifs, la course, la délivrance de l’arrivée et les dernières heures au Maroc … en cliquant sur Galerie Photos MDS 2005 et suivre la course en direct en allant sur la page suivi du MDS 2008
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Les derniers préparatifs
Longue journée de vendredi 28 mars avec le taxi, l’attente à l’aéroport d’Orly, le vol vers Ouarzazate, la chaleur étouffante, le long trajet en Bus (5h !) où l’on épluche le road-Book et pour atteindre notre destination finale, un petit trajet à l’arrière de camions pour une arrivée tardive au bivouac où il faut trouver une tente, faire connaissance avec ses 7 co-locataires et s’installer sommairement avant d’aller faire la queue à la « soupe ».
Surtout bien profiter de ces dernières heures, ouvrir les yeux et faire le plein de conseils des anciens …
Samedi 29/03 : contrôle technique et administratif
Cette année contrôle poussée des sacs dont le poids minimum a été relevé (6,5kg);
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La Reunion, ile intense