Les scientifiques l’annonçaient comme imminent et les innombrables séismes confirmaient cette hypothèse :
Observations suite à un survol du Dolomieu avec les FASOI ce matin : le Dolomieu s’est effondré pratiquement sur toute la surface, c’est-à-dire sur une surface de 1000 x 700 m et une profondeur estimée pour l’instant à environ 300 m. L’effondrement a entraîné dans la partie nord et nord-ouest une dizaine de mètres du bord du Dolomieu, avec des parois presque verticales. Dans la partie est et sud les parois sont moins pentues. Aucune lave n’est plus visible au fond du cratère.
Le volume peut être estimé à environ 50 millions m3. Les forts séismes sous le sommet engendrent des éboulements locaux des parois, qui forment des panaches noirâtres, parfois assez intenses. D’autres effondrements de plus grandes ampleurs peuvent encore se produire dans les jours à venir, vu les séismes sous le sommet.
Le panache de l’éruption se dirige actuellement vers le nord nord-est.
Des cheveux de Pelé en grande quantité ont été observés jusquà Bras Panon et probablement sur toute la partie est de lîle.
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Toujours plus fort !
De mémoire de scientifiques, jamais un tel déchaînement des forces du piton de la Fournaise n’a été observé !
le débit de la lave doit être supérieur à 100 m3 par seconde, avec une lave très liquide et rapide (60km/h)
Les projections sur le site de l’éruption montent au moins à 100 m de hauteur.
La route nationale est coupée sur environ un km de longueur.
très fort dégazage au niveau du site de l’éruption, ce qui entraîne un « brouillard volcan » sur l’ensemble de la côte Sud et Ouest (jusqu’au Port !)
très fortes explosions au moment du contact entre la lave et l’océan ce qui entraîne un énorme panache de fines particules qui finissent par retomber aux alentours : la végétation du Tremblet est totalement brulée et une fine couche de cendres se dépose sur toute la région …
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Selon le communiqué de l’observatoire de ce 05/04, l’activité du Piton de la Fournaise se maintient à un point encore jamais atteint!
Léruption en cours se poursuit. Le tremor associé est en hausse régulière. Son niveau a doublé au cours des 12 dernières heures.
Ceci se traduit par un débit de lave plus important et des fontaines plus hautes au point démission de lave. Le seul point de sortie de lave reste situé dans lenclos.
La fissure annoncée ce matin dans le rempart du tremblet est une information erronée. Aucune coulée nest visible, il sagirait dincendies.
Lactivité sismique sommitale continue à augmenter. Plus de 1000 séismes ont été enregistrés au cours des 24 dernières heures. Cette activité sismique est entièrement localisée à l’aplomb du sommet du Piton de la Fournaise à une profondeur située entre 0 et 500m d’altitude.
Aucune activité sismique n’a été enregistré, ni à proximité du lieu de l’éruption ni à plus basse altitude dans les zones habitées (Pointe du Tremblet à Pointe de la Table). Quelques fumées suspectes ont néanmoins été repérées dans le Rempart du Tremblet à plus basse altitude que l’éruption en cours. Une reconnaissance est en cours.
Philippe KOWALSKI
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Suite à un accroissement très important de l’activité sismique (plusieurs centaines de secousses aujourd’hui et certaines d’une magnitude rarement aussi élevée de près de 3 sur l’échelle de Richter), les autorités ont décidé d’interdire tout accès par Saint-Philippe
Extrait du JIR : « Depuis hier soir, les visiteurs ne peuvent plus approcher des coulées du côté de Saint-Philippe. La décision de la Préfecture vise à faciliter une éventuelle évacuation de la population du Tremblet. Ses habitants vivent désormais dans la crainte d’une éruption hors-enclos, comme en 1986. Un grand nombre d’entre eux se prépare déjà au pire, les sacs sont prêts et, pour certains, déjà dans le coffre de la voiture. »
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… à 15h 15, c’est à hauteur de la ravine Criais que la nationale est attaquée. Depuis plusieurs heures un épais panache plane au-dessus de la forêt. Mais tout commence discrètement par quelques volutes de fumée dans le fossé accompagné d’un bruit d’enfer au coeur de la végétation. Soudain tout se précipite.
La coulée déferle sur la route. En moins de cinq minutes elle est avalée sur plusieurs centaines de mètres et en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, un mur de plusieurs mètres de haut se dresse au milieu de la chaussée. Spectacle fascinant que de voir ce mur en mouvement continuer à avancer en direction de l’océan. Au grand désespoir de Guy Rivière, des plantations de grand et de petit natte partent en fumée. Un peu plus loin sur la route en direction de Bois Blanc, c’est une partition plus nuancée qui va se jouer.
La foule n’a cessé de grossir et elle piaffe d’impatience. Les gendarmes lâchent du lest en permettant au public de se rapprocher de l’endroit où la coulée devrait surgir de la forêt. Elle avance à pas comptés dans un bruit de verre brisé.
Les arbres tombent un à un. Seul un majestueux filaos fait de la résistance. La coulée n’est plus qu’à quelques mètres du bitume. Bons princes, les gendarmes laissent au compte-gouttes les spectateurs immortaliser l’évènement. Et tout s’accélère. Les gratons incandescents attaquent le bitume à 17h20. Des blocs incandescents roulent sur la chaussée. Les cris de la foule saluent le mur de feu qui avance comme au ralenti. Les arbres qui se transforment en torchères ajoutent à l’ambiance dantesque. L’éruption a franchi une première étape. Et chacun de s’interroger ? Ira ou n’ira pas à la mer ?
A 21h25, le suspense est levé. La première coulée à avoir atteint la route plonge dans l’océan. La seconde ne semblait pas pressée hier soir d’aller se mouiller les pieds.
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Comme l’avait laissé entendre l’Observatoire, le volcan ne s’était pas endormi très longtemps !
Ce lundi 02/04/07, après une pause d’une journée (1er Avril), le volcan fait son show depuis le milieu de matinée sur le flanc Sud Est : une longue faille de 600m s’est ouverte au pied du rempart du Tremblet, à une altitude assez basse (650m) et donc à une faible distance de la RN2 (environ 4km)
De superbes projections de laves s’élèvent à plus de 50m et sont visibles de nombreux points de la côte (Grand Brûlé, Bois Blanc) : la lave s’écoule rapidement en formant deux bras qui dévalent la pente importante à cet endroit; les observateurs sur place prédisent une arrivée rapide (2h ?) sur la RN2 qui sera donc une nouvelle fois coupée pour plusieurs semaines …
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Non, ce n’est pas un poisson d’avril mais l’éruption qui a débuté dans la nuit de vendredi à samedi (31/03) est déjà terminée …
Comme la dernière éruption du 19/02, elle n’aura duré que quelques heures et de très rares privilégiés ont pu assister de près (après une marche assez difficile)
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Dépression tropicale il y a 48 heures, le système connaît une « intensification explosive », selon les prévisionnistes de Météo France
Jaya (930 hectopascals) présentait hier un oeil très bien dessiné, d’un diamètre de 35 km. Au plus près de cet oeil, les vents soufflaient à 185 km/h, avec des rafales à 260 km/h. Le cyclone dans toute sa surface ne mesure pas plus 400 km de diamètre, ce qui en fait un système de petite taille, et se dirige selon une trajectoire ouest-sud-ouest à la vitesse de 20 km/h.
Il devrait atteindre Tromelin lundi, avant de remonter à nouveau en direction du nord de Madagascar, déjà frappée à cet endroit par Indlala voici deux semaines. Il passerait au plus près des côtes réunionnaises à un peu moins de 600 km dans la nuit de dimanche à lundi.
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Après avoir frappé le Nord-Est de la « Grande Ile », INDLALA s’affaiblit mais traverse Madagascar du Nord au Sud
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Avec le cyclone GAMEDE et 27 ans après HYACINTHE, la Réunion bat ses propres records mondiaux de précipitations sur les durées de 3 à 9 jours.
On rappelle que GAMEDE, classé cyclone tropical intense pendant sa phase maximale, est demeuré à moins de 400 km de La Réunion pendant près de 4 jours, avec une zone d’influence extrêmement vaste en terme de vents et de précipitations. Les vents ont été certes forts sur une longue durée, mais n’ont pas revêtu de caractère très exceptionnel. Par contre, les pluies, bien que n’ayant pas connu de pics d’intensité extrêmes, ont été très régulières et très abondantes dans tous les hauts de l’île, produisant par accumulation des lames d’eau remarquables voire exceptionnelles sur des durées de un à plusieurs jours. Des données de pluviographes récupérées a posteriori dans les jours qui ont suivi la fin de lépisode, ont permis détablir que des records mondiaux de précipitations avaient été battus.
Après avoir dépouillé et vérifié les dernières données des enregistreurs de son réseau de stations de mesures, Météo-France a ainsi relevé des cumuls exceptionnels entre le 24 et le 28 février :
Sur 24 heures : 1625 mm au Cratère Commerson, approchant ainsi le record mondial officiel de 1825 mm mesuré à Foc-Foc avec le passage de « DENISE » en 1966. On relève aussi 1489 mm à Hell-Bourg et 1295 mm à Bélouve.
Sur 48 heures : 2463 mm au Cratère Commerson, presque à égalité avec le record mondial de 2467 mm d’Aurère datant de 1958. Autres valeurs remarquables : 2358 mm à Hell-Bourg et 2185 mm à Bélouve.
Sur 72 heures : 3929 mm au Cratère Commerson et 3264 mm à Hell-Bourg, dépassant ainsi le précédent record mondial (3240 mm) qui avait été mesuré à Grand-Ilet avec le passage de « HYACINTHE » en 1980. On mesure également : 2824 mm à Bélouve et 2321 mm à Cilaos.
Sur 4 jours : 4869 mm au Cratère Commerson et 3633 mm à Hell-Bourg. Là encore, on dépasse largement le précédent record mondial qui était de 3551 mm avec « HYACINTHE » au même point de mesure. On relève aussi : 3139 mm à Bélouve et 2586 mm à Cilaos.
A noter, que l’on établit également de nouveau records mondiaux sur 5, 6, 7, 8 et 9 jours avec respectivement 4979 mm, 5075 mm, 5400 mm, 5510 mm et 5512 mm sur ce même site de mesure du Cratère Commerson.
Globalement, sur l’ensemble des hauts de l’île, et si l’on se réfère aux cumuls sur 4 jours, les valeurs de l’épisode GAMEDE sont proches ou supérieures à ce que l’on a pu observer à l’occasion de l’ « avalasse » HYACINTHE qui a sévi du 15 au 27 janvier 1980 et qui conserve les records mondiaux pour les durées de 10 et 15 jours.
D’autres infos météo sur la page « Météo à la Réunion«
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La Reunion, ile intense